Fabrice animera le Stage Week-end Improvisation du 12 et 13 Mai prochain – Complet ! -, nous l’avons donc soumis à notre petit questionnaire des profs…

Fabrice, comment et pourquoi as-tu commencé à faire de l’improvisation ?

Par hasard : une copine d’un cours de théâtre faisait aussi de l’impro et nous parlait régulièrement d’un spectacle à aller voir. Je n’en avais jamais vu et je n’y connaissais rien. On a fini par aller voir ce spectacle à plusieurs et on a été littéralement bluffés par ce qu’on a vu . Ensuite , entre la petite voix qui me disait que je n’y arriverai jamais et celle qui mourrait d’envie d’essayer, j’ai finalement écouté la seconde…

Est-ce que tu te souviens de ton premier cours ?

Oui, un samedi ensoleillé de juin je me suis retrouvé à jouer un cocher à Bruxelles et un cadavre qui revient à la vie. C’est assez drôle comment ce premier cours m’a marqué ! J’étais super motivé en ressortant et je n’ai plus arrêté depuis..

Qu’est-ce que l’improvisation t’a apporté dans la vie?

D’abord des rencontres. C’est une façon très particulière de se connecter avec de nouvelles personnes. On va vivre des aventures folles avec des improvisateurs rencontrés le soir même et partager énormément d’émotions – plus qu’avec d’autres personnes qu’on côtoie depuis des mois dans la « vraie » vie, avec lesquels on ne se dévoile que plus lentement.

L’acceptation et la célébration de l’échec sont aussi deux outils qui sont facilement transposables dans le quotidien et qui permettent de voir les choses différemment.

As-tu une anecdote marrante à nous raconter?

Parfois en spectacle, tu veux faire une apparition rapide pour « colorer » la scène et sortir pour proposer quelque chose qui te plait plus. Je me souviens d’être entré sur scène pour faire un chat qui passait dans le décor. Finalement les autres ont tellement interagi avec le chat, que j’ai joué le félin pendant une heure. Ce n’était pas du tout ce que je voulais faire, mais, comme dans la vie, l’imprévu est parfois plus intéressant que ce qu’on avait planifié. C’était une très bonne expérience !

Qu’est-ce que tu as ressenti la première fois que tu es monté sur scène devant un public ?

Un grand trac. J’étais mort de trouille mais j’ai été soutenu par les plus expérimentés que moi. C’est parce que je ressentais cette bienveillance que j’ai pu « oser ».

As-tu eu un moment “gênant” ?

Pas encore…

As-tu des petites habitudes avant de monter sur scène ?

Aller aux toilettes ;-). Pour éviter les moments gênants sur scène.

Quel est l’esprit que tu essaies d’insuffler dans tes cours ?

Plaisir seul, ensemble et avec le public : que les participants s’amusent à jouer, qu’ils apprécient de construire une histoire collective et qu’ils profitent de l’énergie des spectateurs !

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