Comment et pour quelles raisons as-tu commencé à faire du théâtre?

J’ai commencé à l’âge de 10, 11 ans. Alors que ma sœur excellait dans la danse, je n’avais pas vraiment la patiente d’un petit rat… Dans le théâtre j’ai trouvé la liberté, la légèreté et l’ambiance de troupe que je cherchais.

  Est-ce que tu te souviens de ton premier cours ?

Pas vraiment, en revanche j’ai des souvenirs très clairs des lieux : les coulisses, la boite noire, les chaises formant un arc de cercle, je me suis immédiatement sentie à mon aise dans cet univers.

Qu’est-ce que tu as ressenti la première fois que tu es monté sur scène devant un public ?

Difficile à dire… Peut-être cette sensation d’aisance quand la mayonnaise prend, on en oublie la présence du public. Passé l’adrénaline, on mène sa barque, c’est puissant.

Le meilleur/pire souvenir sur scène ?

Le meilleur reste l’expérience d’Avignon, pour un jeune comédien c’est aussi exaltant qu’épuisant ! Le pire est aussi un des meilleurs : sur le dernier spectacle que j’ai joué, un problème de lentilles de vue, juste avant la représentation. Je suis entrée en scène stressée, l’œil rouge et complétement aveuglée par les projecteurs mais ça nous a valu une bonne partie de rires une fois aux urgences (Promis je vous raconterais toute l’histoire en atelier).

As-tu une anecdote marrante à nous raconter?

La lentille ! Et sinon l’anecdote du « ta gueule » : A la fin d’une représentation pour les scolaires d’E-Génération, un élève lance un « ta gueule » à une des comédiennes sur scène.
Eh bien on n’a jamais joué ce monologue à plusieurs voies avec autant de punch !

Et un souvenir de prof?

 Une demande en mariage sur scène par une élève de mon groupe d’adolescents en juin ! J’ai dit oui, elle se réinscrit cette année.

As-tu des petites habitudes avant de monter sur scène?

Mettre correctement mes lentilles ! Sinon avant de jouer je suis plutôt du genre à m’isoler , au
calme. Avant une première mise en scène j’aimerais bien avoir des petites habitudes mais il y a tant de choses à coordonner qu’on s’oublie, c’est le spectacle qui compte.

Quel est l’esprit que tu essaies d’insuffler dans tes cours ?

Dans mes cours, je suis naturelle, je veux que chacun se sente suffisamment à l’aise pour se mettre à nu, découvrir sa part de drôlerie, sa capacité à ressentir et à générer des émotions. C’est à cette condition qu’on peut créer quelque chose de beau ensemble, quelque chose qui ressemble à chacun(ne) des individualités qui composent le groupe.

Portrait presque chinois :

Si tu étais un personnage de fiction ?

Fifi Brindacier.

Si tu étais une réplique de cinéma ou de théâtre ?

« Quelle odeur de pet là-dedans. » Volver, Pedro Almodovar

Si tu étais un super pouvoir ?

L’invisibilité (mais pas sûre que j’en fasse bon usage…)

Si tu étais un mot ?

Ortografe

Si tu étais un plaisir ?

 La gourmandise

Si tu devais choisir trois personnalités avec qui jouer sur scène / diriger comme comédiens?

A choisir je préfère jouer ou diriger des personnes que j’ai rencontré. Après diriger une écriture de plateau avec Edward Baer, Alexandre Astier et Fabrice Lucchini ça peut être surprenant !

*Merci à Elodie d’avoir joué le jeu de notre questionnaire (Et à Pauline sa créatrice) !

Vous pouvez retrouver Elodie dans ses cours Débutant et Intermédaire à partir du 13 septembre dans le 11e !